jeudi 7 mai 2009

ACWL : une vie plus tard.



Petite critique flash back du deuxième album de ACWL.
Méchamment passé au crible d’une foule extatique d’Indo fans lors de l’épilogue du Paradize Tour 2003, le groupe sortait en 2005, une pépite de rock façon new wave.
Aussi à l’aise dans l’électro –Délivrez moi- que dans de plus sombres affects –Les amants du paradis-, Céline, chanteuse habitée, porte une musique troublante, un univers bancal d’amours déglingués.
Solisphère, monument spectral qui aurait eu sa place en ouverture hante l’auditeur des heures durant. Une voix contemplative malmenée par des saturations déchirantes.
Des fissures que l’on retrouve dans le duo enregistré avec Nicola Sirkis –Indochine-.
Quand viendra l’heure, sépulture moribonde qui craquelle les cœurs en une deuxième partie métallique, toutes guitares dehors.
Romantisme exacerbé, on pense parfois à The cure ou à Joy Division sur ces onze titres. Onze signes de l’excès et de la démesure. Un chiffre à part, sacré.
Les années passées, le monde de ACWL reste angoissant et tragique. Définitivement dans son temps.

Noesis.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire