mercredi 6 mai 2009

MAIN SQUARE FESTIVAL 2007.



FLP frappe encore très fort pour cette nouvelle édition du MAIN SQUARE FESTIVAL de Arras. La grand place de la ville, impressionnant décor, accueille ce soir Peter Von Poehl, Air et Indochine. Un peu plus tôt dans l’après midi, des groupes régionaux eurent l’occasion d’en découdre face à un public venu applaudir en masse et en noir, les indo boys. ACE OUT captera néanmoins l’attention et livrera un set court mais incisif.
Peter lance le bal dans une atmosphère quelque peu hostile. Déjà, ça et là, l’impatience de revoir Nicola Sirkis se fait sentir. Difficile de faire comprendre aux jeunesses indochinoises le principe d’un festival… Air en pâtira aussi, malheureusement.
Pourtant, les deux sets sont appréciables. Le premier, tout de mélodie soignées, nous comte l’histoire de l’impossible (The story of the impossible) éducation au respect. Aucune chance ne lui sera accordée. Incroyablement mal éduqué, le public manifestera son contentement quand le jeune homme annonce son dernier titre. Malaise.

Air se lance alors tête baissée –au cas où…- dans une prestation de grande classe. Jean-Benoît et Nicolas trouvent sur cette majestueuse place, un terrain de liberté propre à l’élévation de leur musique électro. Sexy Boy ou Cherry Blossom Girl trouveront un certain écho parmi la foule. Mais rien n’y fait. L’alchimie ne prendra que sur quelques groupes éparts. Désespérant de voir une telle intolérance. Majeurs levés au ciel et autres perles de la langue chtimi accompagneront le groupe vers la sortie…
« Et un, deux trois, Air s’en est allé du pays des cauchemars… »

La fille au tambour fait son apparition sur les écrans. La messe est déjà dite. Dunkerque ouvre le show comme sur la tournée. Le décor n’accompagne pas le groupe sur les festivals. C’est la première fois que le titre est interprété sans l’imposant voile blanc. Le groupe se pose lentement sur scène, sous la première véritable acclamation de la soirée. Même si le titre perd de sa superbe sous cette nouvelle mise en scène, le groupe est déjà convainquant. Malgré un son qui laisse à désirer, Nicola tient en haleine un public conquis. Alice and June démarre en trombe, les mouvements de foule sont impressionnants. Main dans la main avec quelques privilégiés compressés du premier rang, le leader mesure ses effets. Toujours aussi efficace, le titre est taillé pour le live. Marilyn et Punker s’enchaînent sans laisser place à la jolie Adora, éclipsée du concert. Dommage. Le monde d’Alice ne fait pas toujours des merveilles… Autre indice avec un Mao Boy, rarement joué, qui s’imbrique difficilement dans un set parfois bien trop carré. L’impression d’écouter un best of des deux derniers albums…Il faudra attendre 3 Nuits par semaine, pour avoir le plaisir d’entendre des douceurs plus anciennes. Vive réaction dans le public, les heureux propriétaires accoudés à leurs fenêtres participent eux aussi à cette hystérie collective.
Une autre gourmandise attendue sera chapardée, sans doute un coup du lapin blanc, très en retard… Punishment Park ne peut être jouée alors qu’une fine pluie confère au spectacle un autre visuel intéressant. L’eau ruisselle sur le visage de Nicola et annonce le début du classique L’Aventurier. L’immense fosse est en ébullition, faisant fi de la douce bruine qui s’abat sur elle. L’image est d’une rare beauté. Le cadre de cette grand place d’Arras ajoute à l’instant d’exception.
You spin me Round (reprise de Dead Or Alive) résonne comme un « au revoir ». Indochine a une nouvelle fois mis à genoux. Inutile de lutter. Le groupe passe les modes et les âges. Leur histoire ne s’arrêtera pas de sitôt. Vivement le prochain chapitre !

Noesis

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