jeudi 7 mai 2009

KELLY CLARKSON : My December.



Artwork alléchant. Photographies captivantes. Physique attrayant. Ne manque plus qu’un univers cohérent à cette délicieuse femme.
Sur le même modèle que tous les clichés du livret, l’album part dans tous les sens… Un peu comme sur le plateau d’American Idol où avait été couronné la belle. Du single accrocheur Never Again à l’assommant Irvine (pale copie du Little Star de Stina Nordenstam), de trop nombreux horizons musicaux sont survolés.
Treize nouveaux titres qui, on l’espère, porteront tout de même chance à ce joli bout de femme. Car, des atouts l’album n’en manque pas. Mais il n’est pas totalement convaincant et peine à séduire sur la longueur. Sober, par exemple, réserve une très belle montée et une vive émotion, malgré une ascension laborieuse. Dès que la miss délivre son joli filet de voix aigu et déchirant, impossible de ne pas se laisser aller. Belle ivresse du sentiment trop vite entachée par des titres beaucoup moins aérés. Le très terre à terre Judas se fourvoie dans une pop rock usitée. « Forgive me » nous murmure Kelly…
Difficile d’accorder son pardon devant tant de maladresses. La trahison continue sur Haunted. Un titre qui reprend les artifices de Evanescence, sans réellement les assumer. Comment délivrer pareil lieu commun après l’élan à fleur de peau de Sober ?
L’auditeur se voit bringuebaler d’un monde à un autre. Patchwork maladroit, ce My December déçoit dans la continuité. Les enchaînements ne sont pas pertinents et plombent l’album. Cependant, des titres comme How I Feel et ses relents d’Avril Lavigne, se récoutent avec un plaisir non dissimulé, presque coupable.
Ne manque alors qu’une réelle harmonie pour que les différends s’effacent. Triste amertume.

Noesis.

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