jeudi 7 mai 2009

DA SILVA, Le Splendid, Lille, le 13 Novembre 2007.



« Mais nom de Dieu, comme c’était beau… »
Emmanuel Da Silva enchante, une nouvelle fois, le Splendid de Lille. Humilité et générosité du propos, il colore encore davantage une soirée heureuse. En première partie, Ocean, seule à la guitare nous raconte quelques bribes de vie. Le public, embarqué dans son petit monde patraque, lui réserve un bien bel accueil.
Manu fait monter l’ambiance, crescendo. La route défile au gré des titres. La salle succombe bien vite. Aérien, le set est une communion de chaque instant. L’attitude des altitudes porte le public vers des sommets d’émotions. Terriblement attachant, le chanteur n’a « aucune tendance à la frime ». Sa simplicité est touchante. Il salue et remercie le public entre chaque morceau.
La Saison reste un monument en live. Le titre est une redécouverte permanente. Ce soir, la relecture rock estomaque un public conquis. Quel plaisir de voguer au gré des cordes de Raphaël Chevalier : à l’écoute, discret, et pourtant tellement présent. Son violon porte le concert et sublime les assauts de guitare sur La Muraille.
Fuite permanente vers un ailleurs, le set s’aménage des instants célestes (La Fuite), d’autres de franche complicité (Les Fêtes Foraines).
L’indécision, tiraille une guitare torturée qui a du mal à trouver son final. La flamme ne faiblit pas, et Manu nous convie à Un après midi à la plage… « Rien à dire », toujours cette grâce dans l’interprétation. L’expression du sentiment est toujours juste. Aucune place à l’esbroufe.
En rappel, l’espace s’emplit de cris déchirants pour Le Retour Du Rose. « Les promesses »sont bel et bien tenues. Da Silva vient de livrer une prestation à fleur de peau. Marquante.

Noesis.

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