jeudi 7 mai 2009

LES BLAIREAUX: parades prénuptiales.



Frère Blaireau daigne sortir de son terrier. De nombreuses années qu’il y loge au gré des remaniements de la compagnie. Le clan composé de six membres grands terrassiers, remuent ciel et terre pour finalement trouver la galerie du label at(h)ome. Les parades prénuptiales, restent dans la logique de l’animal : une musique fraîche qui joue avec les mots. Les quatorze titres se bagarrent et remuent les buissons. Pas très discrets, ces mustélidés. Leur drôle d’univers agité touche l’auditeur au gré d’histoires aux humeurs communicatives. L’auditeur peut être indisposé par l’odeur (la bête a mangé sa mère), mais il appréciera laisser vaquer son imagination au coin du feu. Dresde fait voyager de « Venise à Florence », Bob et Jack s’écoute en cinérama…
Balance l’info ! Les Blaireaux griffonnent là un album intelligent qui chatouille l’esprit. Manier avec tant de verve l’humour et l’émotion est bien la patte des plus grands bestiaux. Les frères et autre grand Jacques en tête. Protubérante, telle son crâne, la musique du blaireau, fruit d’une longue gestation, parade la tête haute.

Noesis.

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