mercredi 6 mai 2009

MANO SOLO: in the garden.



Cet homme m’émeut et me tord les tripes. Ce nouveau voyage dans le petit jardin de Mano promet de nouvelles sensations fortes. Les poils m’en dressent. Le revoir choper mon regard en interview m’impressionne encore, et ce « Je referai toujours le même tableau, je raconterai toujours la même histoire » me ramène à ses douces confessions.
Point de pleurnicherie ni de sensiblerie, in the garden va à l’essentiel. Mano vous épingle dès les premières notes et ne vous lâche pas, comme sur scène. Intimidé, l’auditeur, spectateur d’une vie qui se déroule dans le tumulte, baisse les yeux. Quelques larmes légères glissent le long des joues. Des titres comme Entre nous ou Palace dézinguent les plus hardis. Mais de gros coups de pieds au cul ravivent les esprits attristés, car si Mano vous voyait chagriné, il se fouterait bien de votre gueule. Les langages victimistes et misérabilistes, très peu pour lui.
Les petits carrés blancs et son rythme à soulever des masses redonnent la hargne. Aimer d’amour met réellement le noble sentiment à mal et à poil. (Le clip illustrant cette drôle de comptine vaut son pesant de cahuètes.)
Cet autoproduit auto construit a toujours le Sacré Cœur qui palpite tout haut. Allez donc battre avec lui l’internationale cha(la la la)made dans les jardins de sa belle tournée.

Noesis.

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