jeudi 7 mai 2009

ELIOTT : Dans un monde ou dans l’autre.



N’est pas aussi sensible que le bon vieux dragon de Disney qui le veut.
Ici Eliott n’y va pas de main morte et grossit le trait. Dépressive à souhait, leur musique n’inspire qu’ennui et idées noires, comme une envie de jeter le CD par la fenêtre. Passer à autre chose.
Une voix qui insupporte en démonstration constante. Cela monte très haut, mais l’émotion ne suit pas. La faute à une section rythmique mille fois déjà entendue.
L’intro de L’indéfini sort toutefois du lot. Mais dès que le micro est branché, le chanteur retombe dans ses travers. Les murmures, les affections de la voix, ses inflexions criardes ne sont pas du meilleur effet.
Alors mince, il y a bien quelques mélodies sympathiques –Minuit-. Mais rien n’y fait. L’auditeur n’est pas emmené dans cet univers sombre à peine effleuré par un groupe qui semble encore chercher sa voie.
Tout reste très hermétique, comme si Eliott ne jouait que pour eux. Dans ce monde ou dans l’autre ? On préfèrera les croiser dans un autre. A n’en point douter.

Noesis.

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