jeudi 7 mai 2009

KARL-ALEX STEFFEN: Le Grand Ecart



Le plaisir de la découverte. Happé par le tourbillon de la vie, l’auditeur curieux se ballade dans les souvenirs doux amers de Karl-Alex Steffen. Tel un carnet photos, l’album présente des instantanés pas clichés. Les images s’animent et l’enfance renaît. Les mélodies sont enveloppantes. Jamais agressive, cette pop rock est une invitation au voyage intérieur. Réminiscence presque tactile, la musique de l’Orléanais berce et apporte son « grand écart » d’émotions. La production et les arrangements se font tantôt sucrés (« Toujours Vivants »), tantôt épicés (« Lester »). Des chœurs assurés par Yala Kisukidi s’élève une quiétude apaisante. Dix titres à la peau tendre, aux textes fendus à vif. « Définitif » met un point d’exclamation final au joli coffre à se jouer des sentiments. Une dernière nappe d’accords doucereux et puis s’en va. Rideau.

Noesis.

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