jeudi 7 mai 2009

GRAND CORPS MALADE, SEBASTOPOL, 20 Octobre 2008.



« A Lille, y’a pas la crise. » Comte de Bouderbala, Octobre 2008.
Décidemment très drôle, Sami, artiste de stand up, assure une première partie détonante et s’attire les faveurs d’un public conquis avant que Grand Corps Malade ne monte sur scène.

« Et le silence s’estompe quand la percu démarre ». Une longue intro musicale n’est « que le début de l’histoire ». Fabien revient sur ses premières soirées slam dans les bars sur J’écris à l’oral. Le chemin parcouru est vertigineux. Le Sébastopol est ce soir le théâtre d’échanges savoureux. Le collectif Lillois On A Slamé Sur La Lune répond à l’invitation de Grand Corps Malade et tisse quelques textes encore hésitants devant le ténor de la rime. La communication entre l’artiste et les spectateurs est authentique. De nouveaux univers sont explorés sur chaque titre et l’on passe d’un appartement crasseux de célibataire aux mélancoliques et lumineuses Quatre Saisons. Difficile de ne pas se sentir concerné par tous ces beaux voyages. Humour, émotion, le verbe se conjugue avec brio. Le cœur bat au rythme de la rime. Une farandole de sentiments qui s’étire deux heures durant. Album photos de notre monde, le concert de ce soir gifle l’esprit. Ici, deux amoureux s’embrassent sur Les Voyages En Train. Là, un gaillard chambre gentiment l’enfant de la ville.
Du côté chance en rappel, pose un joli bilan devant une assistance debout, pleine d’affection. Nul doute qu’en Live avec Grand Corps, ça peut chémar.

Noesis.

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