jeudi 7 mai 2009

GRYMT



Richter, force 4.

Une cinglante dérouillée, une tempête sismique qui délabre le salon, le Dark One de Grymt, c’est un peu Richter qui s’invite sur la platine.
Les dix titres façon grind secouent l’auditeur, sans jamais le balader en territoire inconnu. Pas de grosse prise de risque, si ce n’est le fait de mettre Etienne Sarthou–Aqme- derrière les fûts. Sacrilège pour les fondus du bulot genre. Compositions, prod, artwork, thèmes abordés, restent dans les classiques lignes du grind. Rien de véritablement neuf sous le soleil de Satan donc, mais l’ensemble est suffisamment intense pour que l’on se remesure à la bête après plusieurs écoutes.
La voix n’est pas qu’ultra violence. Elle sait varier les déplaisirs, tout comme la structure des morceaux, pas forcément plombés dans le même schéma brutal.
Les 27 minutes bien tassées en laisseront plus d’un sur le carreau, des érudits pas contents jusqu’aux novices conquis. Mais ce serait péché que de ne pas se laisser aller au defecate and fuck avec Grymt. Satisfaction des sens à l’appui.

Noesis.

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