jeudi 7 mai 2009

DIVINE HERESY: Bleed The Fifth



Un artwork sobre et froid qui tranche avec des compositions éclatées et sulfureuses. Dix titres qui sentent bon le bitume. Bleed The Fifth est de ces albums qui en ont sous le capot. Le bolide file à plein régime sur des routes balisées. Territoire ennemi connu pour les aficionados : Dino Cazares (ex Fear Factory) assure les parties de basse et de guitare. Tommy Vent, « petit » nouveau, interpelle par la qualité de son chant. Aussi à l’aise en voix claire que gutturale, il est le véritable moteur du groupe. La batterie assurée par Tim Yeung (Hate Eternal) n’est pas en reste. Elle ferait presque plier la tôle, tant les doubles pédales secouent ce monstre de puissance. L’auditeur se sent pris aux pièges de cette mécanique ultra huilée. Les accalmies et autres incursions aériennes sont autant d’aires de repos aménagées sur une route à grande vitesse. Les audacieux et angoissants breaks de This Threat Is Real scieront les jambes des pilotes les plus aguerris.
A contre sens d’une production metal qui cherche à en mettre plein les yeux, DIVINE HERESY va à l’essentiel. Maîtrise et savoir faire. Un album qui véhicule une force de frappe redoutable, promis à de jolies embardées de platanes.

Noesis.

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