jeudi 7 mai 2009

AEROSMITH. PARIS BERCY. Le 19/06/07.



Aerosmith. One Night in Paris. The place to be.
Bercy la Belle affiche complet en cette chaude soirée de Juin. Des années que les fans attendent le retour du gang Tyler en France. L’introduction sur écran géant donne le ton. Le logo se pose lentement sur la planète bleue. La leçon de géographie passée, Love in a Elevator fait lever les mauvais élèves. Le son est impeccable pour le bunker parisien. Steven prend déjà les poses les plus improbables. Incroyable comme le temps ne semble pas avoir d’emprise sur lui. Joe Perry, le visage davantage marqué par les années de route fait le show. La fosse est en ébullition. La mise en bouche est délectable. Le chanteur au charisme animal se déhanche sur l’avancée de la scène. Chapeau vissé sur la tête, dégaine d’un autre âge, la classe faîte homme harangue la foule.
Les titres s’enchaînent, des extraits de clips sont diffusés pour accompagner le groupe.
Monté en direct avec les images live, le spectacle est également visuel. Le public ne sait plus où donner de l’œil. Une inscription sur le bas ventre du leader attire néanmoins l’attention : lèche moi. La gente féminine apprécie. Le rot introductif de Miss a Thing n’altère même pas son sex appeal. Filmé en plans serrés, cheveux au vent-ilateur-, Steven a de quoi mettre sur les fesses.
Baby please don’t go assomme encore davantage l’audience. Contre plongé sur Tyler, des couleurs chaudes savamment travaillées… Il en prend alors des allures quasi-christiques. La messe est dite. Le temple Aero, citadelle imprenable, reste un lieu de culte incontestable. Dream On met Bercy en suspend. L’instant touche au divin, une douce sensation de plénitude emplit la salle.
La Gibson double manche est de sortie pour Living on the Edge, Perry assure également le chant sur Stop Missing Around, introduite par un road-movie du guitariste touriste en capitale française. Le duo-star éclipse presque les autres membres. Steven prend l’harmonica, back to the oldies ! Le numéro est bien rodé, parfois un peu trop. Mais le pardon est bien vite accordé devant tant d’abnégation. Le groupe se donne sans retenue, Sweet Emotion laisse la part belle au public. La communion est totale. Pain béni pour les fidèles, le rappel sur Walk This Way ravive la flamme. Dernière croisade ?
Non. Les lumières se rallument, mais le groupe revient pour en découdre à nouveau. Mama Kin est jeté en pâture aux dévots avides. Un cadeau rare pour un concert d’une rare intensité. « Oh Yeah ! »

Noesis.

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