mercredi 6 mai 2009

MOONMAN : Necessary Alibis



Un artwork de fin du monde. Un soleil couchant. Une jeune femme aguicheuse. Un vaisseau spatial. Deux hommes. Un duel façon Leone.
Quatorze bastos en plein cœur.
Necessary Alibis est de ses albums qui fonctionnent immédiatement.
Dès la première écoute, l’auditeur est happé par un univers pop anglo saxon addictif. Toujours au bord du gouffre, la tension est palpable. Les vieux démons de Sonic Youth ne sont jamais bien loin. Sur le fil du rasoir, des titres comme Mascara and glitch, tiennent en haleine de bout en bout.
Des lignes de guitare assassinent les bandits qui s’aventurent dans les terres du MOONMAN, un être hybride et crépusculaire.
Lipstick rebel et ses mélodies façon règlement de compte à Ok Corral, nous met la corde au cou. Le nœud se resserre, la rupture est proche.
Bande son d’une apocalypse proche où la mélancolie d’une voix fragile broie tout sursis espéré, la dynamique est imparable.
Au centre du gunfight, l’auditeur mort la poussière. L’harmonica – Smother- fait souffler sur le sable un vent de panique.
Le décor est posé, les plus valeureux se rueront sur ces nouvelles expériences sonores.
Point de place pour les poltrons, on les pendra haut et court.

Noesis.

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