mercredi 6 mai 2009

MONTEVIDEO



Invraisemblable mix entre TC Matic et le Cure des années New Wave, la locomotive MONTEVIDEO démarre en trombe à la Groovu Station. Trois minutes quatorze sur des rails tumultueux où la basse fait des miracles. Une voix de dandy insouciante se pose sur des rythmiques à faire trembler les dance floors.
I’m a troublemaker ressuscite le Robert Smith des Love Cats ou de Let’s Go To Bed. Sexy à souhait, la musique classieuse de Montevideo s’assombrit parfois lors de déflagrations proches de l’univers Sonic Youth. Délectable. Ghinzu apporte sa pièce à l’édifiant édifice sur Drunk For The Last Time pour un cross over électro du meilleur effet.
« So much confusion » nous murmure t’on à l’oreille. Néanmoins, l’album possède une identité forte et une unité insolente. Bourré de singles potentiels jusqu’à la moelle, cet éponyme est bien parti pour révolutionner le genre. Liberation For Women est obsédant et trouvera sa place dans le cœur des aficionados de Robert. Des relents d’une pop rock anglaise rétro (Dexys Midnight Runners, Blondie) se font même une place au soleil sur le titre H.E.A.T.
Décidemment, Montevideo a digéré de bien belles influences avec brio pour mieux les déstructurer au gré de leurs drôles de desseins.
Un album indispensable pour tout amateur de rock classe et fiévreux.

Noesis.

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