jeudi 7 mai 2009

DA SILVA : de beaux jours à venir



Une vérité qui démange.

Da Silva avait enchanté le Splendid de Lille, lors de la dernière cuvée Europe 2 Live. Les histoires douces amères de l’homme avaient touché et rencontré le cœur du public. Le single entêtant L’indécision ne lâchait pas prise, l’univers De décembre en été collait à la peau. De beaux jours à venir étaient alors promis à Manu.

Le nouvel opus s’ouvre sur un après midi à la plage, souvenirs brumeux, parfois douloureux. Le violon de Raphaël Chevalier fait une nouvelle fois des merveilles, des envolées qui ramènent aux doux souvenirs du premier album. L’émotion est à fleur de peau. Le ukulélé ou le mélodica appellent bien malgré nous un parfum d’enfance. Tel un petit prince, Da Silva nous dessine un monde d’adultes sérieux et bruyant qui n’épargne pas.
Les amours difficiles y sont narrés, sans indécence. Les blessures de l’âme et de l’homme sont celles de tout à chacun.

La voix murmure, l’auditeur s’abandonne et s’évade avec elle. La fuite, trésor d’introspection finit d’asseoir une intimité criante. L’ivresse des passions est palpable, l’insouciance aussi. Les afflictions résonnent dans une production faîte maison, où le souffle cède le pas aux grincements des guitares. De menus défauts qui font le charme d’un album imparfait, terriblement attachant.

Noesis.

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