jeudi 7 mai 2009

AQME. LILLE. Le Splendid. Le 08/12/06.



« « Foutez vous de nos gueules, c’est le moment où jamais ! » lance Thomas, sur scène, grimé en Elvis. Pourtant, il n’y a pas trop matière à critiquer le spectacle auquel nous convie un AQME revisité façon carnaval. Dernière date de la tournée, après trois ans de campagne sur les routes, ce concert explosif est placé sous le signe de la fête et du partage. Le Splendid de Lille est en liesse alors que résonne le thème de Rocky, annonciateur d’un set musclé.

Le pari est réussi. Le groupe touche un public de plus en plus large. Des fans de Slayer se sont mêmes invités dans une salle comble. Sur scène, AQME en impose. Malgré les costumes (Charlotte en lapin coquin…), l’énergie est de mise.
Mes vieilles réserves sur la qualité des textes et l’interprétation Live s’évaporent dès lors que la sincérité des membres transpire comme une évidence. Le son cristallin est assuré par les mains expertes d’une dame de joie, les lights par un adorateur SM. Toute l’équipe est travestie pour cette date exceptionnelle. Amour et franche camaraderie sont palpables. Ne cherche plus Cali. On l’a trouvé, le bonheur !

Ah, que mes oreilles prirent plaisir à redécouvrir des standards matraqués en radio, ici interprétés dans des versions brutes, beaucoup plus tranchantes. Superstar est reprise, scandée, par le public porté par les déhanchements sexy de Elvis. Parano et Pornographie font davantage monter la température. Etienne martèle ses fûts, Benjamin, à la guitare, nargue les premiers rangs sous sa casquette façon Village People.
Nul besoin de « regarder au loin pour avancer », la foule porte le groupe. Bel échange. Thomas Presley, bouffi de générosité, finira le set au plus proche des troupes, en bout de fosse. Un cul d’Etienne et un sex toy de Charlotte plus tard –pas l’un dans l’autre-, il est temps de tirer la révérence et d’applaudir à tout va pareille performance. Noesis, tu reviendras.
« « Foutez vous de nos gueules, c’est le moment où jamais ! ». Promis, j’essaierai la prochaine fois.

Noesis.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire