mercredi 6 mai 2009

OPIUM DU PEUPLE : sex, drugs & variété.




Punkollection.

Une bonne poilade, et une sacrée déculottée. Voila ce qui marque l’écoute de ce drôle d’album.
L’Opium du peuple nous convie à la relecture punk de grands classiques de la chanson française. Rien que cela !
Paris ambitieux, limite casse gueule.
Rendez-vous compte : Là Bas de Goldman, L’Amour En Mer de Philippe Lavil, La Tactique Du Gendarme de Bourvil ou autres Stewball d’Hugues Aufray et Lilly de Pierre Perret passés à la sauce cradingue.
Ce n’était pas gagné. On aurait pû penser à la plaisanterie potache de mauvais goût, mal inspirée.
Mais que nenni. Aussi improbable qu’un vilain Laurent Voulzy, cela fonctionne ! Punkrockollection dépotte comme les autres titres. Sans jamais tomber dans le ridicule. Quoique... On ne sait jamais comment prendre ce type d’exercice. Parodie ? Hommage dissimulé ?
Après tout, on s’en fiche.
Au détour de riffs barrés, des commentaires tout aussi azimutés bousculent les paroles originales pour le plaisir des zygomatiques.
« mais après la rivièreuuh, Stewball est tombé *ah le con* »
Un peu plus tôt, le Je Suis Un Homme de Polnareff reprenait vie en se revêtant d’une hargne jusqu’alors inconnue. Un titre punk qui s’ignorait ?
En fait, ne compte que le plaisir incroyable que l’auditeur prend face à ces quatre énergumènes dont on ne sait pas grand-chose.
Qu’on se le dise, les dance floor vont être cramoisis avec pareil terrorisme musical !

Noesis.

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