TWAGE : éponyme
A l’heure où Twage propose son premier vidéo clip, il est grand temps de s’intéresser davantage au groupe. Aperçu et largement apprécié en première partie de My Pollux, Twage propose un nu metal de belle facture et déclenche déjà débats et méchantes prises de bec.
La formation ne laisse pas indifférent, leur son parfois trop rock fm (Pardonne moi) n’y est sans doute pas étranger. L’auditeur adhère, ou rejette en bloc. Pourtant, difficile de ne pas saluer l’efficacité des parisiens. Malgré des schémas ultra classiques (ici pas question de révolutionner le genre), le maxi CD séduit. Guerre Sainte assure une ouverture payante. La charge n’est pas aussi virulente qu’un Ministry, mais le riff martial fonctionne à merveille. Un titre taillé pour le live, sans aucun doute ! C’est d’ailleurs dans les titres les plus rentre dedans que le groupe séduit. La ballade Pardonne moi est calibrée radio, mais reste trop conforme aux standards de Nickelback. Dommage.
La production impeccable met à l’honneur une voix toujours à l’aise et souvent jouissive (le pont de Respire où Pitt s’époumone méchamment). Les mélodies, assimilables sans être indigestes, sauront séduire les fans de Unswabbed ou autres Vegastar.
Twage peut avancer tête haute. Le potentiel du groupe est criant et il n’y qu’à espérer que Damoiselle Chance se penche davantage sur leurs attentes.
Noesis.
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