mercredi 6 mai 2009

VIVE LA FETE : jour de chance.



VIVE LA FETE : jour de chance.



« Tout le monde dit des bêtises, et ça ne me plaît pas… » Espérons alors, Els, que la chronique n’alignera pas trop d’inepties…
Mais qu’éclaire donc l’illuminé Danny Mommens, sous l’improbable tenue de Els Pynoo ? L’électro sensuel de Vive la Fête émoustille encore. Dessins et courbes de l’artwork éveillent les sens. Les textes font la part belle à l’imagination. La musique se fait grisante. Un univers à mi chemin entre l’enfant et l’adulte qui touche ou effraie. Un maelstrom d’émotions fortes –ou non- qui tend aux rêves éveillés. Il pleut, sommet de simplicité touchante, va droit au cœur. Les voix s’accordent et se conjuguent sur un final attendrissant. Pas d’esbroufe, la sincérité transpire sur chaque titre, chaque songe. La route déverse ses ambiances sombres ou attrayantes. Question de point de vue.
Difficile de ne pas tomber en amour avec Els, mutine, adulescente indéfectible qui dit de vilains gros mots. Elle façonne et consolide les mélodies obsédantes de Danny. Presque aussi fourbe qu’un Elfman, le laisser pénétrer en dedans, c’est lui accorder un contrôle complet de l’être. Impossible de résister aux beats de Quatsch. Aussi tordu et astucieux qu’un bon vieux Laibach, le titre, lancinant, s’impose sans mal. Stupid Femme est tout aussi marquant que du vieux Maquillage. La musique de Vive La Fête ne prend pas une ride. Tout va continuer avec le live, qui sublime encore davantage les titres.

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