« Tu veux mon disque en cassette parce que t’as pas Internet. »
Dirty Centre tape aussi fort qu’un Picardia Independanza d’illustre mémoire. Nouvel état, le Svinkels DC déclare la guerre aux archaïques bourgades du rap francophone. Le club de l’apocalypse pétarade fièrement en ouverture de campagne. Les Svinkels alignent sur ce troisième album, 14 titres au flow et à l’humour imparable. Loin d’être noyés sous les infra basses, les textes de ces terroristes hip hop tranchent dans le vif. « Tout retourner, voila l’objectif ! »
Dirty South franchouillard qui n’hésite pas à brancher la guitare « qui fait nanana », le son des Svinkels ratisse large et risque de faire tomber notre « petit pays rempli de gros cons ». Du PQ (pour mon trou trou) ou autre ambitieux Tout Nu Yo, s’avèrent même dangereusement addictifs. Les synthés façon Bill Conti filent une pêche d’enfer. Le retour du Svink’, c’est Rocky dans ton salon! Droit dans le mur et ses relents de We Will Rock You développent la même puissance de frappe. Il n’y a plus à chercher, la révolution rigolote, c’est par ici que ça se passe !
Noesis.
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