(Roadrunner Records)
Il est des artworks qui marquent l’esprit. Avant même d’insérer le CD, l’on sait déjà intimement que tout est déjà gagné d’avance. Still Remains arrive donc déjà en terre conquise, et leur boucle électro d’ouverture attise davantage la curiosité. Connection presque tribale avec la musique. Inexplicable. La douloureuse impression du déjà vécu. Peut-être même du déjà entendu. Sans être une redite pompeuse, Still Remains accouche d’une œuvre sournoise qui ne laisse pas indifférent. The Serpent nous mord la queue, et l’auditeur accuse le coup du plaisir immédiat. Ludiques et parfois linéaires, brutales ou mélodieuses, leurs compositions interrogent.
Difficile de savoir si l’album sortira indemne de rapports plus prolongés. Ultra efficace et doté d’une production soignée, The Serpent est un mystérieux objet de convoitise, un drôle de périphérique Ultra Sexy Burné. Pas un essentiel, encore moins une révolution, juste du Click and Enjoy de premier choix !
Noesis.
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