mercredi 6 mai 2009

TAGADA JONES : les compteurs à zéro.



Un riff approche. Sournois, il s’insinue en tête avant la déflagration. Les compteurs sont remis à zéro, le tensiomètre est déjà au niveau le plus haut. Pied au plancher, Tagada Jones est de retour et enfonce encore plus le clou là où ça fait mal. Le –mur du- son énorme mixé par Sir Burriez et masterisé Par Ted Jensen (exactions connues avec Metallica et Soulfly) souffle immédiatement. Le punk hardcore du groupe ne crache jamais sur une mélodie efficace qui appuie le propos (le couillu Aux Urnes). Les machines, fort représentées, apportent une violence rare à l’univers des bretons. Garde à vue est à ce titre une incroyable expérience, presque assourdissante (improbable mix avec Skinny Puppy).
Presque physique, l’album aborde le thème de la violence conjugale (Une fois de trop) et la rythmique rend coup pour coup (Désobéir où comment museler l’auditeur en 2mn50).
Avec douze titres à l’addiction maladive débordant de refrains fédérateurs, Les compteurs à zéro est bien parti pour une nouvelle fois retourner la fosse. On en trépigne d’impatience !

Noesis.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire