mercredi 6 mai 2009

TAGADA JONES : 6*6*6



Six reprises, Six inédits, Six remixes.
Zéro faute.
Pas de fioriture, cela va vite. Très vite.
18 titres punk hardcore qui dépotent et qui décollent la machoire. Béat, l’auditeur en prend plein les oreilles. Véritables matraquages de chaque instant, les hymnes sont hurlés avec conviction. Le cultissime Antisocial est dépoussiéré sans jamais trahir l’esprit de Trust. Bernie peut être fier, on se bouge encore les fesses en France. Et de bien belle manière, production aux petits oignons, son énorme, des guitares qui tranchent, une batterie qui martèle, des voix tantôt éraillées, tantôt hurlantes.
Aussi bien metal que punk, le groupe déborde d’énergie, parfois jusqu’au trop plein. Ressortir de pareille furie demande un certain temps. Les inédits sont toujours aussi engagés. Certains crieront à la démagogie, d’autres se gausseront de ce gros pavé dans la marre. Vilains petits canards, les Tagada Jones brûlent les étiquettes et déroulent le tapis rouge à l’électro et au dub. Les remixes sont étonnants et remettent le feu aux poudres. Relectures glacantes de classiques de l’escadron rennais. Retenons les visions de X MAKEENA qui lorgnent du côté de Prodigy, avec une infaillible efficacité.
Fer de lance de la scène alternative, les Tagada Jones réveillent l’animal transi en chacun. L’épidémie se propage encore sur les routes de France pour une tournée qui hisse tous les soirs le pavillon noir.
Essentiel.

Noesis.

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