mercredi 6 mai 2009

TETES RAIDES : Banco



TETES RAIDES : Banco

« Tam Tam ». Entrez-donc ! Les Têtes Raides sont de retour, et il fait « toujours rouge » dedans ! Banco donc ! Allumez la bougie, dressez la table, et posez vous. Le groupe s’invite à la maison. Une ambiance intimiste règne, maîtresse sur l’album. La douce impression d’avoir les musiciens au plus proche. Première émotion.
Un artwork reconnaissable entre mille. Un univers inévitablement riche et solide. L’accordéon est de la fête. J’ai menti ne trompe pas. Sincère et profondément humain, ces Têtes Raides. Les envolées sont nombreuses, amoureuses. Elles emportent l’auditeur qui « vole alors dans le firmament ». Sortons vite de table pour virevolter au gré d’histoires touchantes, ou burlesques. L’album à la chaleur communicative.
Le très cinématographique Les Pleins, sait aussi se poser avant que l’on ne s’élève plus haut. Non mais dis donc, ne serait-ce pas là du Têtes Raides pur souche ? Olivia Ruiz ensorcelle les cuivres d’un morceau marquant.
Autre sensation : le poème de Stig Dagerman, Notre Besoin de Consolation est Impossible à Rassasier. Dix neuf minutes à la frontière du slam. Un phrasé tranchant qui peut troubler. Mais les sceptiques retomberont vite en territoire connu avec On s’amarre.
Dernière halte avant de se replonger dans le flot ininterrompu de vagues éclatantes.

Noesis.

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