THE ARRS : TRINITE.
Sainte Marie, criez pour nous.
« Ecoutez, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance nouvelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela en mémoire de THE ARRS. »
Etonnant mariage du religieux et du hardcore dans ce TRINITE. Deuxième album qui suit le même chemin que "Et La Douleur Est La Même". Celui du carton assuré.
Les oreilles les plus fragiles seront mises à mal. Les fidèles du groupe parisien, quand à eux, apprécieront les versets tantôt hurlés –Precheur-, tantôt en voix claires –Originel-.
Difficile de ne pas penser à IN FLAMES. Un sens de la mélodie absolu. Chaque titre met à genoux, les vils auditeurs dans le péché sont à terre. Prostrés, devant tant d’effort. Production lourde, les foudres du son tout puissant s’abattent avec fracas. Douze commandements gravés dans le marbre du harcore. La batterie mutile les adorateurs de la pédale. Une leçon, un nouveau précepte dans le paysage musical français.
Implorez votre droit d’asile, Trinité, c’est l’apocalypse avant l’heure.
Point de rédemption possible, pour les hérétiques.
Noesis.
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