Marre d’attendre Chinese Democracy, l’arlésienne des Guns N’ Roses ?
Steeve Estatof se propose de vous faire patienter sur treize titres rock n’ roll. Le Poison Idéal fleure bon les influences old school digérées. Véritable ovni, cet album nous rappelle à quel point le chanteur avait su enflammer les plateaux de La Nouvelle Star.
Non Pascal Nègre, le bonhomme n’est pas mort, encore moins ringard. Sa reprise électro pop toute en dérision de Viens te faire chahuter (Polnareff) repose les bases du personnage : fantasque, mais solide.
L’album est fun, qu’on se le dise. Il file presque aussi vite que Kendy « conduit toujours à fond ». Mais Steeve sait aussi délivrer quelques douceurs sucrées (les chœurs de Bomb Baby). Nostalgique d’une époque rock révolue, mais nullement plombé par ses lourdes références, Le Poison Idéal avance et garde le cap.
Passionné, attachant, délirant, et pourtant si monstrueux de cohérence, Estatof porte l’estocade finale avec Un Idéal. Hymne fédérateur, aussi enivrant que le Patience d’un certain Axl Rose…
Noesis.
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